lundi 22 septembre 2014

Arrêtons nos préjugés

Bonjour à tous,

Tout le monde a probablement déjà entendu parler des troubles du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Les gens ont souvent cette tendance à rattacher ce trouble comme étant une maladie mentale. Je trouve ce terme trop intense, sachant très bien ce qu’est ce trouble. Selon moi, le TDAH n’est pas du tout une maladie mentale, loin de là. Plusieurs personnes de mon entourage en sont diagnostiquées, moi y comprise. J’ai la chance de côtoyer ces gens quotidiennement, ce qui m’a alors permis d’en apporter plusieurs observations au fil des ans. Je veux vous transmettre par le biais de ce blogue une vision réelle des procédures de diagnostics dans notre monde d’aujourd’hui. Également, vous informer sur les services offerts par les écoles, qu’elles soient d’ordres primaires, secondaires, collégiales ou universitaires. De plus, expliquer ce que ce trouble implique comme conséquences chez les élèves et l’importance de bien le traiter. Mais tout d’abord, j’aimerais donner une meilleure idée de ce qu’est le TDAH et peut-être enlever tous les préjugés que nous y associons souvent.

Premièrement, il est bon de savoir que tous les cas diagnostiqués sont différents les uns des autres. Personne ne vit ce trouble avec la même intensité et de la même manière. Les gens peuvent se rendre compte qu’ils en sont atteints, peu importe leur âge. Je vous donne ici l’exemple de mon frère aîné qui a été diagnostiqué à l’âge de huit ans et moi-même à l’âge de vingt ans. Certaines personnes pensent que trop de gens essaient d’obtenir un diagnostic du TDAH et que cela est loin d’être une nécessité. Mon opinion est assez partagée à ce sujet. J’ai souvent entendu dire que les gens réussissaient avant sans toute cette médication, alors pourquoi en aurait on besoin maintenant? Je crois au contraire que l’avancement des technologies nous a apporté cette chance de pouvoir aider les gens en difficultés. Alors, pourquoi ne pas en profiter et mettre toutes les chances de notre côté? Un petit bémol peut par contre en découler. Comme dans tous les domaines de la vie il faut faire attention aux abus et s’assurer que seulement les personnes dans le besoin aient le droit de bénéficier de ces ressources.

Il est vrai, je ne vous le cacherai pas, que certains étudiants réussissent à obtenir une prescription alors qu’ils n’en ont pas du tout besoin. J’en ai vu beaucoup et j’ai même vu des gens qui revendaient leurs médications à d’autres en périodes intenses d’examens. C’est rendu « in », pardonnez-moi l’anglicisme, et les gens ne considèrent pas l’importance de cette médication. Ils ne sont pas assez informés de tout ce que le TDAH implique. Le « monde étudiant » dans lequel ont vit présentement est devenu tellement compétitif que les étudiants sont près à tout, même à mettre leur santé en péril, pour pouvoir performer toujours plus. Je trouve ces comportements dommages, car il ne faut pas oublier que la majorité des gens diagnostiqués en sont réellement atteint et nécessitent d’être sous médication. Mais c’est à la suite d’un nombre élevé de comportements comme ces derniers que les gens développent des préjugés envers toute la population touchée de près ou de loin. Et malheureusement, les personnes dans le réel besoin doivent en évoquer les conséquences.

Selon moi, les tests de diagnostics ne sont pas assez spécifiques et difficiles à passer. Dans ce sens où il est facile pour n’importe qui, qui a le désir de se procurer de la médication, de mentir et d’inscrire les réponses logiques afin d’être diagnostiqué. C’est la responsabilité des spécialistes dans ce domaine de faire en sorte que seulement les cas réels soient diagnostiqués. Rendre l’accès et les démarches plus complexes serait un bon moyen selon moi d’y retrouver seulement les personnes dans le besoin. C’est tellement facile aujourd’hui que tout le monde pourrait tenter sa chance à défaut de ne pas obtenir l’accord du médecin. Alors en rendant les démarches plus complexes, ça permettrait de décourager une bonne partie des gens qui n’en ont pas réellement besoin.  


En espérant que toutes ces informations ont pu vous aider à vous former une meilleure idée au sujet des troubles du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité.

Au plaisir !

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